mercredi 17 janvier 2007

Donges-Est et Aéroport de Notre Dame Des Landes, Nicolas Hulot est contre !

Je ne regrette pas la soirée sur le pacte écologique du 15 janvier 2007 !

C'est d’abord un message d'espoir que je retiens de cette conférence. Bravo et merci à Nicolas Hulot. J'espère que sa démarche se poursuivra sous forme de débats télévisuels avec les principaux candidats à l'élection présidentielle qui ont signé le pacte écologique.

D'après l'article de M. L.D. dans Ouest-France du 17 janvier 2007 :

"A Nantes, Nicolas Hulot a exprimé de fortes réserves vis-à-vis des projets locaux de Notre-Dame-des-Landes et de Donges-Est. "

"Interrogé par l'assistance à l'issue de sa conférence à Nantes, Nicolas Hulot a eu l'honnêté d'avouer qu'il venait de découvrir le dossier du port. « Jusqu'à ce matin, je ne connaissais pas grand-chose au projet d'extension du port à Donges-Est."

"Mais à l'issue d'un déjeuner avec les associations de défense de l'environnement, et bien que n'ayant pas l'autre point de vue, j'ai la conviction que la loi littoral est ici bafouée, qu'on s'assoit dessus. » Nicolas Hulot a alors plaidé contre « l'artificialisation » des sols, « l'équivalent d'un département tous les six ans ». Il a aussi défendu la préservation de la biodiversité de l'estuaire."

"Sur l'implantation d'un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes, le médiatique écologiste n'a pas été plus tendre avec les décideurs locaux. « Habitant en Bretagne nord, j'avais entendu parler du projet."

"Je suis stupéfait de la façon dont le débat a été posé. On a donné à croire que le trafic aérien continuera à se développer de façon très importante. Au contraire, il va se réguler, de gré ou de force », a fait remarquer Nicolas Hulot, en dénonçant l'impact d'une telle plateforme, et en faisant remarquer que c'est ce genre d'équipement qui empêchera la France de remplir ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre."

"Des propos qui renvoient à sa dénonciation du « culte de la croissance », alors qu'il faut désormais tenir compte de la rareté, voire de la pénurie des ressources. « Dans un monde fini, nous devons trouver un équilibre entre ce que la planète peut donner, et ce que nous lui demandons. Nous sommes condamnés à faire mieux avec moins. "