Lors d'une réunion publique à Notre Dame Des Landes, des candidats aux élections législatives du 10 juin prochain se sont prononcés au sujet d'un éventuel aéroport international à Notre Dame Des Landes.
Trois candidates du parti des verts ( dont Catherine Choquet ) étaient présentes, elles nous ont rappelé que leur parti politique, s'était prononcé "contre ce projet inutile et néfaste et ceci depuis le début ".
Deux candidates de la LCR ( dont Delphine Vince ) se sont prononcées "contre ce projet", c'est en revanche nouveau.
Un candidat du PS ( Pascal Bioret ), pour la 6ème circonscription s'est prononcé "contre sous réserve que la solution de la piste transversale à Nantes Atlantique puisse se faire, sinon il serait pour que le projet d'aéroport de Notre Dame Des Landes se fasse", car je cite " le transport aérien doit continuer de se développer ". Des propos surprenants lorsque l'on sait que Ségolène Royal voulait faire de la France " le pays de l'excellence environnementale".
Deux candidats du nouveau parti MoDem/UDF ( Donatienne Ménager et Stéphnane Raviart ) étaient présents, le premier a déclaré "être ni pour, ni contre", et la deuxième après quelques discussions avec la salle, s'est déclarée "plutôt contre".
Un candidat de l'UDB ( Patrick Pellen ) s'est positionné clairement pour, en déclarant "qu'il fallait faire ici en Loire atlantique à Notre Dame Des Landes, un des 5 aéroports français à conserver, et que les autres non rentables devaient disparaître" ; il a ajouté "que le bassin parisien devait se développer ", lapsus révélateur ! Il a conclu en ajoutant "qu'il fallait soulager la région parisienne du trafic aérien en l'acceuillant ici à Notre Dame Des Landes", puis a terminé en disant "que la population ici est contre, mais qu'en revanche partout ailleurs, elle est pour !"
Une représentante du "Trèfle-Nouveaux écologistes" ( Nicole Girel ) n'avait pas d'opinion au début de la soirée et était venue pour s'en faire une. Il semblerait que la réunion l'ait convaincue de l'inutilité du projet.
Un représentant de la "France en action" ( Paul Attard ) était présent, il ne s'est pas clairement prononcé contre, mais "il s'est interrogé sur le fait que ce projet puisse cacher une importante opération immobilière ".
