Visite de RAJAGOPAL, leader du syndicat des paysans sans terre en Inde

Rajagopal P.V, le leader du syndicat des paysans indiens sans terre EKTA PARISHAD, et des réalisateurs du film « La marche des gueux» seront les 4, 5 et 6 octobre 2008 en Loire Atlantique (à l’initiative du CCFD 44 et de la Maison des Citoyens du Monde).
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Soirée “La marche des gueux” avec Rajagopal

Qui est RAJAGOPAL ?

La lutte des sans terre en Inde

Samedi 4 octobre 2008, je suis allé à la projection du film « La marche des gueux», à Saint-Herblain. Lors du débat qui a suivi, M CAMPANA a déclaré : « Il semblerait, qu’il y ait une entente entre les multinationales, les grands groupes financiers, et les hommes politiques importants, des différents états, pour créer une économie mondialisée, à leur profit. »

M RAJAGOPAL a affirmé, « qu’une autre économie est possible, une économie qui tient compte, du développement, des populations les plus pauvres ! » J’ai aussi retenu la phrase suivante : « La Terre, l’Eau et la Forêt appartiennent aux peuples ! »

J’ai demandé, à M RAJAGOPAL, quels conseils, il pouvait nous apporter, pour lutter contre un projet, d’un deuxième aéroport international à Nantes, alors que l’actuel suffit largement ; projet qui supprimerait, plus de 2000 ha de terres agricoles, et de paysans. Voici en résumé sa réponse :

1) Convaincre les décideurs
2) Résister de façon non violente
3) Boycotter

Le journal local Ouest-France, dans son édition du 4 octobre 2008, diffuse une fois de plus, un article sur la nécessité, de faire cet aéroport, et de trouver des investisseurs privés. L’histoire montre, que si l’investisseur est en difficulté, des aides publiques viendront le soutenir !

J’ai demandé à M Charles GAUTIER, Sénateur et Maire de Saint-Herblain, présent au débat, quel était son avis, sur cette question de l’aéroport ; il y est favorable. Les populations, qui ont été consultées, aux différentes phases du projet, n’ont pas été entendues. Les décideurs politiques, très probablement influencés, par les investisseurs, ne tiennent absolument pas compte, des oppositions de la population.

Pourtant, c’est bien la terre qui nourrit les hommes ; et ce n’est pas sur du béton, que l’on pourra cultiver, de quoi les nourrir !

Ce projet d'aéroport est un outil de plus pour favoriser la mondialisation et creuser l'écart entre les riches et les pauvres ; c'est un choix lourd de conséquences sur les modes de vie des générations futures. Quel monde veut-on construire ? Est-ce le bonheur des gens et la paix sur la terre que l'on recherche, lorsque l'on décide de toujours plus de profit ?

"Le monde est suffisant pour satisfaire les besoins de chacun, mais non pour satisfaire l'avidité de chacun !" extrait de la pratique gandhienne.